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Chers confrères et consœurs,

La semaine prochaine, du 25 février au 1er mars, votre équipe de négociation 2004 du Syndicat des Métallos rencontrera la compagnie pour une autre ronde de négociations. À l'aube de ces négociations, il est plus important que jamais de s'assurer que vous êtes engagés, mobilisés et informés.

Comme vous le savez, nous nous rencontrons depuis novembre 2023 et le syndicat a fait tous les efforts possibles pour obtenir un accord juste et équitable qui reflète le climat actuel des négociations et les normes de l'industrie.

Malgré tous les efforts déployés par le syndicat pour parvenir à un accord dans les délais, les parties restent bloquées sur plusieurs points, principalement les avantages sociaux et les salaires.

Nous tenons à souligner que nous avons adopté des positions très raisonnables et prudentes au cours de ces négociations et nous sommes convaincus que l'entreprise et le syndicat peuvent parvenir à un accord équitable qui reflète l'importante contribution que nos membres apportent chaque jour au maintien de la sécurité et de l'exploitation de ce chemin de fer.

Si nous ne parvenons pas à un accord la semaine prochaine, nous n'aurons peut-être pas d'autre choix que de demander une conciliation et de nous préparer à un vote de grève. Nous souhaitons donc profiter de cette occasion pour vous fournir quelques informations de base sur ce processus.

Que se passe-t-il si nous ne parvenons pas à un accord ?  Avis de conflit et de conciliation
Si nous nous trouvons dans une impasse dans nos négociations avec la société, cela ne conduit pas inévitablement à une grève ou à un lock-out.
Avant de déclarer une grève ou un lock-out, la partie concernée doit d'abord déposer un "avis de différend" auprès du gouvernement fédéral.  Le ministre du travail nomme alors un conciliateur chargé d'aider les parties à trouver un accord. Le mandat du conciliateur est de 60 jours et peut être prolongé d'un commun accord. 
À la fin de la période de conciliation, une période de réflexion de 21 jours commence. Les parties peuvent continuer à négocier pendant cette période et après. Toutefois, après les 21 jours, l'employeur a le droit de mettre les employés en lock-out et le syndicat a le droit de déclarer une grève.  Pour déclencher légalement une grève, le syndicat doit également obtenir un mandat de grève de la part des membres par le biais d'un vote démocratique dans les 60 jours suivant la date limite de déclenchement de la grève.
En d'autres termes, une grève ou un lock-out ne peut avoir lieu au plus tôt que 81 jours après l'avis de conflit. Quoi qu'il en soit, c'est VOUS qui aurez le dernier mot et nous vous fournirons toutes les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée à ce moment-là.

Prochaines étapes
Nous continuerons à négocier la semaine prochaine et nous resterons fermes dans nos demandes d'un contrat équitable sans concessions et avec des augmentations justes de la rémunération, des dépenses et des avantages.

Nous sommes convaincus que si l'entreprise se prépare et est sérieuse dans sa volonté de parvenir à un accord, il est possible d'y parvenir. 
Nous continuons à compter sur votre soutien et votre engagement et nous espérons qu'à l'issue des discussions de la semaine prochaine, nous pourrons vous présenter un accord équitable digne de votre soutien et de votre ratification. 
En toute solidarité, 
Votre équipe de négociation

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